2040. Noah est un jeune Anglais dont le frère ainé, Alex, est interné dans le QHS d'un hôpital psychiatrique. Sadie est une riche adolescente Américaine qui assiste à un match de foot et voit le jet privé qui transporte son père et son frère s'écraser sous ses yeux. Leur vie à tous deux va basculer dès l'instant qu'ils sont touchés par BZRK, l'organisation qui se bat pour préserver la liberté individuelle face au clan des jumeaux Armstrong dont le but est d'uniformiser les consciences pour garantir la paix de l'humanité. Bienvenue dans la nano-dimension, où des insectes plus petits que le diamètre d'un cheveu, se livrent une guerre sans merci contre la folie, dans le cerveau humain et dans les profondeurs de la chair. Perdre n'est pas une option envisageable quand on risque la démence...
Comme chaque fois que je débute un roman jeunesse ces derniers temps, l'appréhension d'être déçue prime sur l'excitation de découvrir un nouveau roman. J'ai bien peur d'être passée dans une phase où je me dis que je suis bien trop vieille pour ce genre-là et il m'est très difficile de m'immerger dans un livre destiné à ce public. BZRK semble toutefois être la petite lueur qui me donne espoir (de ne pas être encore une vieille radoteuse) et qui a su me captiver de par son brin d'originalité.
Dès les premières pages l'auteur réussit à capter notre attention avec du lourd, une bonne grosse scène qui fait des ravages et notre intérêt est bien vite avivé. Intérêt peu à peu piqué à nouveau avec les différents éléments que Grant distille au fil des chapitres. C'est qu'il y a beaucoup à découvrir dans ce roman, tout un univers jusque-là inconnu car, non seulement on voyage de Londres à New York, mais on va à la découverte de l'infiniment petit. Promenade en bord de cornée et course-poursuite entre des forêts de poils sont au programme. C'est également toute une armada de nouvelles technologies que l'on rencontre et dont on comprend le fonctionnement lorsque les personnages s'en servent. C'est là que l'on s'aperçoit que les armes les plus dangereuses ne sont pas forcément les plus imposantes.
Avec une bande de personnages originaux aux styles différents et atypiques, du côté des méchants comme des gentils, quelques histoires de coeur, un point de vue de narration qui change assez souvent, des poursuites et des rebondissements, des répliques qui font parfois sourire, BZRK tient vraiment de quoi nous tenir en haleine de pages en pages, nous faisant accélérer le rythme de lecture à l'approche de la scène finale qui sera décisive pour notre équipe de nano-combattants.
En bref, un vrai bon moment de lecture pour ma part, un petit goût de renouveau dans une littérature jeunesse qui commence à s'enliser (selon moi,) et une série que j'ai bien envie de continuer pour une fois.
BZRK, tome 1
Michael Grant
432 pages
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