Epidemics, floods, droughts--for sixteen-year-old Lucy, the end of the world came and went, taking 99% of the population with it. As the weather continues to rage out of control, and Sweepers clean the streets of plague victims, Lucy survives alone in the wilds of Central Park. But when she's rescued from a pack of hunting dogs by a mysterious boy named Aidan, she reluctantly realizes she can't continue on her own. She joins his band of survivors, yet, a new danger awaits her: the Sweepers are looking for her. There's something special about Lucy, and they will stop at nothing to have her.
Si vous me connaissez ne serait-ce qu'un petit peu (comment ça vous ne faites pas partie de mes fans absolus ?), vous savez que le post-apocalytique est un de mes genres de prédilection. J'aime quand il y a eu un gros cataclysme ou un drame tel que le monde se retrouve sens dessus dessous et qu'il est extrêmement difficile de survivre (d'où également mon goût pour les lectures pleines de zombies). Avec Ashes, ashes j'attendais un univers bien sombre et plein d'embûches pour les héros. Et même si les éléments semblaient présents, je suis ressortie de ma lecture quelque peu déçue.
Après une grosse épidémie qui a décimé la quasi totalité de la population, des conditions climatiques cataclysmiques qui ont ravagé les villes, il est difficile de survivre. Lucy a fait le choix de tenter de le faire seule et de se mettre à l'écart du peu de population restante. On découvre en début de roman ses conditions de vie et sa manière à elle d'y faire face, et de ce qu'on apprend sur sa vie antérieure, on comprend (malheureusement) bien vite que Lucy est spéciale et que cela va très certainement lui apporter des ennuis. La suite nous donne raison et à cette occasion on rencontre Aidan qui fera (inévitablement) battre le coeur de Lucy.
Il y a de bons points dans cette histoire mais il manque indéniablement quelque chose qui accroche, qui prenne aux tripes et qui emporte le lecteur jusqu'à la fin. Un manque d'oppression, de mise en danger, d'inquiétude. On sait que l'on est dans un monde dangereux mais le danger ne se montre que très (trop) rarement et n'apporte pas la touche nécessaire à un bon post-apo. De plus, on notera une certaine tendance à la prévisibilité et la prise de facilité sur la fin de l'histoire qui gâche un peu plus notre lecture.
On s'attendrait à ce que la relation entre Lucy et Aidan soit intense au vu de leurs conditions de vie. Et là encore, on est déçu. Leur "romance" débute difficilement, pourtant on les sent intéressés l'un par l'autre mais le rapprochement se fait difficilement et tout cela reste finalement assez plat. Du point de vue personnages, il n'y a encore que la relation entre Lucy et Del, qui semble proche d'Aidan, qui fera des étincelles.
En bref, un livre décevant pour moi qui en attendait beaucoup, recherchant sans cesse de quoi égaler la très bonne trilogie The Last Survivor de Susan Beth Pfeffer. On déplorera ici un manque de tensions, de passion et réalisme permettant de se plonger dans l'histoire comme il se doit.
Ashes, Ashes
Joe Treggiari
344 pages
Scholastic