Août 1939. La guerre gronde en Europe. Grace Bennett a toujours voulu s’installer à Londres, mais les portes closes et les lugubres bunkers qu’elle y découvre sont bien loin de ce dont elle rêvait. Et elle, qui n’a jamais été une grande lectrice, ne s'imaginait pas non plus trouver du travail dans la librairie de Primrose Hill. Quand le Blitz détruit une partie du centre-ville et que des milliers de livres se retrouvent brûlés et ensevelis sous les décombres, la librairie est miraculeusement épargnée. Au milieu des coupures d’électricité, du son strident des alarmes et du grondement sourd des raids aériens, la littérature sera une source d’espoir pour Grace et pour tous les gens du quartier, car le pouvoir des mots est plus fort que le bruit des bombes.
Il y a bien longtemps que ce livre attendait son tour dans ma pile à lire. Ce qui m'avait attiré au moment de son achat c'était le cadre : une librairie, refuge au milieu de la guerre, en plein coeur du Blitz à Londres. Cela promettait une lecture à la fois réconfortante et intense.
L'auteur a vraiment réussi à recréer l'atmosphère de l'époque, avec ses angoisses, mais aussi cet esprit de solidarité et de résistance. C'est fascinant de voir comment les personnages trouvent de l'espoir et du réconfort dans les petites choses, comme une librairie qui devient un havre pour les habitants.