dimanche 16 octobre 2011

Blog Pong Littéraire 13ème Round : Uglies de Scott Westerfeld

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Tally aura bientôt 16 ans. Comme toutes les filles de son âge, elle s'apprête à subir l'opération chirurgicale de passage pour quitter le monde des Uglies et intégrer la caste des Pretties. Dans ce futur paradis promis par les Autorités, Tally n'aura plus qu'une préoccupation, s'amuser... Mais la veille de son anniversaire, Tally se fait une nouvelle amie qui l'entraîne dans le monde des rebelles. Là-bas, elle découvre que la beauté parfaite et le bonheur absolu cachent plus qu'un secret d'État : une manipulation. Que va-t-elle choisir? Devenir rebelle et rester laide à vie, ou succomber à la perfection? 

Pour cette nouvelle édition du BPL avec Heclea, nous avons choisi une dystopie (à nouveau)(oui on aime bien ce genre) avec Uglies de Scott Westerfeld.

1. C'était la 2ème fois que tu lisais ce roman, ton avis est-il le même à cette-relecture ? As-tu plus ou moins aimé ?
Même si j'avais un souvenirs très net de ce livre, j'ai pris un réel plaisir à le redécouvrir. Et je suis tout aussi enthousiaste que la dernière fois. Je l'ai lu quasiment d'une traite, toujours aussi happée par l'histoire de Tally.

2. Trouves tu que l'univers soit bien amené ? Bien expliqué ? Y a-t-il des choses qui t'ont paru pas forcément claires ou crédibles ?
On découvre petit à petit ce qu'est le quotidien de Tally et de ce fait l'univers qui l'entoure. Tout est bien expliqué même si l'on peut être amené à se poser certaines questions (notamment pourquoi la civilisation est devenue ce qu'elle est). Aucuns soucis de crédibilité, peut être parce que c'est une relecture et que j'ai déjà les éléments de la suite en tête. Du coup je me suis posée beaucoup moins de questions que la première fois. Il y a quelques éléments qui sont un peu facile et que l'on devine aisément, mais cela ne perturbe pas la lecture.

3. S. Westerfeld nous présente une évolution possible de notre monde, qu'en penses-tu ? Est-ce vraiment exagéré ou à ton avis y a-t-il du vrai et du possible dans ce qu'il dit ?
C'est tout de même très exagéré mais en même temps on se dit qu'on en est pas si loin. Bien sur sans les opérations mais le pouvoir de la beauté pèse tout de même dans notre société. Mais je pense que comme dans le livre, ce ne sont pas forcément les personnes les plus avantagées qui sont forcément les plus heureuses.

4. Qu'as-tu pensé des évolutions de Tally et de Shay ? Y en a-t-il une que tu as préférée ? Spoiler !
Je dirais qu'il est intéressant de se rendre compte au fil du livre que les deux évoluent parallèlement mais pas dans le même sens. Tally qui souhaite à tout prix devenir Pretty et qui petit à petit révise son ambition et Shay qui s'enfuit pour échapper à l'opération et qui finalement finira par y passer. Ma préférence va à Tally, qui même si elle est un peu agaçante dans les débuts, finit par évoluer et grandir. La transformation de Shay ne se faisant pas dans le même sens, il est difficile de se faire une réelle opinion d'elle. Mais je sais que par la suite, cette dernière nous réserve encore des surprises à ce niveau là.

5. L'auteur dénonce à sa manière le culte de la beauté. L'as-tu trouvé moralisateur ou penses-tu que c'est une bonne manière d'amener les choses ?
Je ne l'ai pas trouvé trop moralisateur même si il dénonce cela de manière flagrante ce n'est pas non plus violent. C'est surtout une lente évolution des personnages pour se rendre compte petit à petit que la beauté ne fait pas tout et qu'il y a toujours un prix à payer. Pour un livre jeunesse, c'est plutôt bien amener, assez subtil pour que le lecteur se pose des questions. 

6. Ici tout oppose les Uglies et les Pretties, qu'as-tu pensé de ces différentes classes ? Laquelle choisirais-tu pour une semaine ? et pour toute la vie ? 
Les Pretties me semblent une représentation tout à fait réaliste de l'adage "Soit belle et tais-toi". Ils sont jeunes et beaux et n'ont qu'une occupation dans leur vie : s'amuser. Pas d'opinions, ils suivent le mouvement comme des robots. Alors que les Uglies gardent tout de même une certaine liberté, ce qui est sans doute à l'origine des nombreuses bêtises qu'ils font avant l'opération. Comme s'ils sentaient qu'après, ils devront rentrer dans le moule et qu'ils doivent évacuer tout ça avant. 
Ce serait surement sympa d'être Pretty pour une semaine, mais la pression qui va avec, toujours devoir être au top, très peu pour moi. Donc Ugly sans hésiter, que je puisse traîner en pyjama sans culpabiliser :D

7. Qu'as tu pensé des Fumants ? De leur mode de vie ? De David en particulier ?

J'ai eu l'impression que les Fumants, mine de rien, reproduisait ce qui a amené leur civilisation à mettre ce système en place. Et que donc, ils ne sont pas forcément mieux que les Pretties.  
David est assez touchant, né parmi les Fumants, il ne connait rien du monde des Pretties et je pense qu'une part de lui voudrait bien le connaître. Il a été un peu endoctriné par ses parents à mon sens, il mériterait de découvrir les deux côtés avant de choisir son camp.


8. Au final, liras-tu la suite ?
J'ai déjà lu la saga entièrement et j'entame donc une relecture avec ce premier tome. J'ai encore toute l'histoire en tête mais j'aime tellement cette dystopie que oui, je relirais la suite. Surtout qu'ils sont disponible dans la collection poche Best-Sellers chez Pocket. Donc ce serait bête de se priver !

Editions Pocket
Collection Best-Sellers 
448 pages

Le mois prochain ma poulette et moi avons choisi de découvrir enfin le livre Anna and The French Kiss que bons nombres de copinautes ont dévorés et adorés. Nous aussi on veut faire les midinettes !!! Rendez-vous le 18 Novembre !!!

dimanche 9 octobre 2011

Cet instant-là de Douglas Kennedy

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Écrivain New-yorkais, la cinquantaine, Thomas Nesbitt reçoit à quelques jours d'intervalle deux missives qui vont ébranler sa vie : les papiers de son divorce et un paquet posté d'Allemagne par un certain Johannes Dussmann. 
Les souvenirs remontent... Parti à Berlin en pleine guerre froide afin d'écrire un récit de voyage, Thomas arrondit ses fins de mois en travaillant pour une radio de propagande américaine. C'est là qu'il rencontre Petra. Entre l'Américain sans attaches et l'Allemande réfugiée à l'Ouest, c'est le coup de foudre.

C'est à l'occasion de la sortie de son dernier roman chez Belfond que j'ai enfin pu découvrir la plume de Douglas Kennedy. C'est un auteur dont on entends souvent parler sur la blogosphère et qui m’intriguait depuis un moment déjà.

Ne sachant pas trop sur quel genre se positionne Kennedy généralement (et n'ayant pas pris la peine de trop me renseigner non plus pour une découverte plus totale), je ne savais donc pas vraiment où j'allais être amené. Mais dès les premiers chapitres c'est pleine de curiosité que j'ai continué ma lecture car derrière l'histoire première de Thomas, on sent qu'il va y avoir autre chose, quelque chose de bien plus fort. 

Et c'est ce qu'on trouve au fil des chapitres, une histoire dans l'Histoire, de celle qui bouleverse une vie, marquant ses acteurs de bien des façons, plantée dans un Berlin divisé à l'époque où le mur s'élevait encore.

Ce qui donne vraiment de la force à ce livre c'est les personnages. Des personnages atypiques, fort en apparence mais cachant tous plus ou moins un passé difficile, qui se rencontrent et s'unissent alors qu'ils n'ont pas vraiment de point commun à part vivre dans ce pays déchiré. Un jeune auteur venu découvrir la ville pour un prochain roman, un peintre junkie, une traductrice mystérieuse qui délivre ses secrets au compte goutte ... 

Douglas Kennedy arrive à retranscrire l'ambiance de l'époque de manière très réaliste, on se retrouve transporté. L'intrigue est menée de tel sorte que l'on ne voit presque rien venir, personnellement j'ai été aussi surprise que Thomas lui-même. Le fait de revenir sur les évènements par la suite du point de vue de Petra apporte une dimension supplémentaire à leur histoire. 

Bref, une très belle lecture pour ma part, qui prends parfois quelques longueurs (bien vite oubliées cependant) mais avec des personnages attachants et une intrigue pleine de rebondissement.

N'hésitez pas à faire un tour sur la page Facebook France de l'auteur, vous pouvez jusqu'au 3 novembre, gagner un exemplaire de ce livre !

Editions Belfond 
493 pages

mardi 4 octobre 2011

Fedeylins, tome 2 : Au bords du mal de Nadia Coste

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Cahyl le fedeylins et Glark le gorderive décident de fuir ensemble leurs sociétés respectives. Ils tournent le dos au Monde, s'enfoncent dans la forêt avec l'espoir de donner un sens à leur vie. Mais la liberté a un prix : les ennemis sont légion, les dangers nombreux, les drames quotidiens. Leur errance s'annonce périlleuse et, lorsqu'ils découvrent l'existence d'un complot risquant de briser l'équilibre fragile qui règne entre leurs deux peuples, leur incertitude grandit.

Spoiler Alert : risque minimum

Cette saga jeunesse est indubitablement en train de devenir, au fil des tomes, un véritable coup de coeur pour moi. Quand on sait combien il est difficile pour un livre de passer dans cette catégorie chez moi, cela montre à quel point j'aime cet univers.

Alors que ce second tome est sur le point de sortir en librairie (le 6 octobre chez tous les bons dealers), j'ai eu la chance de pouvoir le découvrir en avant-première, comme ce fut le cas pour le premier tome. C'est donc tout naturellement qu'une lecture commune avec ma soeurette Heclea s'est mise en place pour partager encore plus ce monde merveilleux et la découverte de la suite des aventures de Cahyl et Glark.

Le maître mot de ce second tome pour moi fut : action. Contrairement au premier où l'on prends plaisir à découvrir l'univers de Nadia Coste, les différents personnages, les coutumes, l'environnement, ici on se concentre directement sur l'action. Dès les premiers chapitres nos deux héros sont confrontés à plusieurs embûches et leur amitié sera un point fort pour leur permettre de s'en sortir plus ou moins indemnes. Car oui, Nadia Coste n'hésite pas à égratigner voir à carrément blesser gravement ses personnages, permettant ainsi de faire passer quelques messages à ses lecteurs. Comme l'amitié entre Cahyl et Glark qui est vraiment étonnante et nous montre que peut importe nos différences, nous pouvons les surmonter et devenir amis.

De l'action donc, mais aussi un étonnant voyage à travers le monde qui borde les rives que connaissaient Cahyl et Glark. On découvre de nouveaux paysages, de nouvelles espèces et personnages. C'est donc un univers qui s'enrichie de plus en plus au fil des pages que nous offre Nadia Coste. Et c'est tout bonnement excellent à lire. 

L'écriture et le style sont toujours aussi fins et délicieux, les pages se tournent sans peine tant on est avide de savoir ce qu'il va se passer pour eux. On vit vraiment l'action et on finit par s'immerger totalement dans l'histoire au point d'être en total osmose avec les personnages (le terme est un peu fort mais c'est vraiment ce que l'on ressent, on se mets à leur place, on a de la peine pour eux, on est heureux avec eux ...).

Le final laisse présager un dernier tome tout aussi bon, avec des réponses aux questions qui se posent dans ce second tome et de nouvelles aventures qui attendent Cahyl et Glark (et leur nouveau copain j'espère).

Retrouvez l'avis d'Heclea sur son blog La pile à Lire.

Editions Gründ 
383 pages

dimanche 2 octobre 2011

Quelle vie de pub ! de Fabien Manuel

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Dans "Quelle vie de pub", on suit, sous forme de petites planches de BD humoristiques, le quotidien d’une agence de pub et de ses employés. Entre idées reçues, frustrations quotidiennes, clins d’œil au lecteur ou à l’actualité, l’auteur démystifie son boulot et lève le voile sur la vraie vie des créateurs de pub. (Source)

J'ai découvert le blog de Quelle vie de pub par hasard, de clic en clic. Et j'avais tout de suite accroché à l'humour qui se dégageait de ces planches BD sur l'univers publicitaire. Alors quand l'opportunité de découvrir la BD en livre voyageur s'est présentée, je n'ai pas hésité une seconde.

C'est tout d'abord le format du livre qui frappe lorsqu'on l'a entre les mains. Plus petit qu'une BD normal, un peu du style Comics mais pas vraiment non plus, c'est un format original qui accroche l'oeil. Il y a de la couleur, mais rien de trop flashy, il est agréable à regarder et à prendre en main.

Bien que ne connaissant absolument rien à l'univers de la pub, les situations présentées ne manquent pas de faire sourire car elles sont bien présentées et amusantes. Jusque dans les moindres détails, avec des petits clins d'oeil disséminés ici et là (Mickey powa !)(par exemple), des signatures qui ne loupent pas une occasion de présenter une petite chute à la planche.

Le coup de crayon de Fabien Manuel convient parfaitement au contenu de la BD à savoir mettre en forme des anecdotes ou des situations cocasses et amusantes d'un Directeur Artistique au sein d'une agence de publicité. J'apprécie particulièrement le travail au niveau des couleurs, ni trop ni trop peu, toujours bien choisies et coordonnées, rien de superflu, qui agrémente très bien un dessin en noir et blanc.

En bref, une petite BD bien sympathique avec une bonne dose d'humour qui permet de se changer les idées et de passer un bon moment. 

Merci à Flo (qui a participé à l'élaboration de cette BD)(on clique pour découvrir les modalités) de faire voyager ce livre.

Vous pouvez retrouver les avis des coupines par là : Heclea, Aily et Fée (eh oui toujours les mêmes).

samedi 1 octobre 2011

CDP Wild Reading Session 2 : Jane Eyre de Charlotte Brontë

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Jane Eyre est orpheline. Jusqu'à l'âge de 10 ans elle est hébergée (plus qu'élevée) par une tante. Elle et ses enfants maltraite Jane qui est finalement envoyée dans un pensionnat pour orphelins miteux. Jane y étudie pendant 6 ans puis y reste 2 ans comme enseignante. Quand les gens qu’elle aimait quittent l'école Jane décide de partir aussi. Elle trouve une place comme gouvernante d’une jeune fille française, pupille d'un certain M. Rochester. Comme il se doit ils tombent amoureux et décident de se marier. 

Spoiler Alert : modérés mais présents mais signalés

Pour cette seconde session du CDP Wild Reading (Keskecé), mes chères coupines des bois dorés Aily, Fée et Heclea ont choisi pour moi ce grand classique de la littérature anglaise afin de répondre au thème que l'on avait choisi préalablement : L'Angleterre. Voici mon interrogatoire en règle :

 - Ce n’est pas un genre que tu es habituée à lire, t’a-t-il fallu un temps d’adaptation ou es-tu entrée facilement dans le vif du sujet ?
C'est sure que dans Jane Eyre point de zombies ! Mais c'est un genre que j'aime lire de temps en temps, me plonger dans un roman du 19ème siècle, ses manières, son ambiance. Après avoir découvert Emily il me fallait absolument découvrir Charlotte, mais je ne sais pas si je lirais Anne un jour (vous avez vu comment j'étale ma culture l'air de rien)(Il vaut le coup Agnes Grey ?).
Je suis entrée très facilement et rapidement au coeur du sujet, j'avais tellement hâte de découvrir enfin Jane ! C'est que j'en avais entendu beaucoup de bien !

- Avais-tu une appréhension sur le nombre de pages et sur le fait que ce soit un classique avant de le commencer ? Finalement, ça s’est bien passé ?
Je dois avouer que le nombre de pages est une des raisons qui m'ont fait repousser sans cesse la lecture de cette oeuvre. Pourquoi ? Parce que je suis une grande flemmarde et que je préfère souvent un bon petit livre jeunesse pas compliqué et qui se lit vite à un classique anglais un peu plus ardu à lire. Le classique en soit ne me repousse pas, vraiment là c'était la longueur qui me freinait. Ben oui, je me voyais mal le commencer et puis traîner les 695 pages sur des jours voir des semaines. Déjà que mon rythme est pas trépidant cette année. Mais oui finalement, cela c'est bien passé une fois dedans, intriguée par Jane et sa drôle de manière de pensée pour son âge (au début du roman), j'ai pris un bon rythme (oui bon lire Jane Eyre en une semaine ça le fait non ?).

- Les décors et l’atmosphère t’ont-ils plu ?
C'est typiquement ce que je recherche dans ce genre de livres, être transportée à un autre siècle dans toute sa splendeur, vivre quelques temps au rythme de l'héroine, dans des paysages et des maisons grandioses, avec les manières de l'époque. J'ai adoré.

- Que penses-tu du côté féministe du roman ?
C'est assez étonnant lorsque l'on replace le roman dans le contexte et l'époque où il a été construit. Mais il m'a semblé lire quelques parts que les soeurs Brontë avaient une tendance féministe donc normal de le retrouver dans leurs romans. Ici toutefois c'est vraiment très marqué, surtout dans la relation entre Jane et Mr Rochester, contre toute attente le plus atteint par les épreuves que leur amour traverse, ce n'est pas celui qu'on penserait. Et celui qui prends les choses en charge non plus. J'ai trouvé ça intéressant de voir cet aspect rapporté dans ce style de livres, ce qui change des héroines plutôt soumises que l'on rencontre dans des romans de même époque.

- La fin correspond-elle à ce que tu attendais ? Spoiler !!
J'avoue que je m'attendais à la fin parce qu'il m'est arrivé une fois de voir le film Jane Eyre, enfin j'en ai vu juste la fin justement. Lorsque Jane revient pour découvrir ce qui est arrivé à Mr Rochester et le découvre bien mal en point dans une demeure bien pauvre. Donc pas de surprise de ce côté-là. Et puis après tout ce qu'on traverse avec eux, il fallait bien un happy end tout de même !!!!

- Jane Eyre a un caractère très fort. T’a-t-elle touchée ou plutôt agacée ? Spoiler !!
Je dirais les deux. Elle m'a touché dans les premières années de sa vie ou plutôt avant qu'elle arrive au service de Rochester. Petite fille puis lorsqu'elle arrive à Lowood. La manière dont elle fait face aux personnes qui lui sont nocives et à la dureté de sa situation. Ensuite au fil des pages et de l'évolution de sa relation avec Mr Rochester, elle m'a un peu agacée. Je ne saurais trop expliquer pourquoi, peut être juste parce que j'avais l'impression qu'elle le tourmentait plutôt que de lui montrer son amour, que j'avais envie de lui crier "mais épouse le non de non !" à chaque fois qu'on les retrouvait ensemble. Sa retenue vis à vis de lui m'a quelque peu énervée. Comme sur la fin, lorsqu'elle revient vers lui, la manière dont elle lui offre ses services pour l'aider dans sa condition, on sent bien qu'elle le fait par amour mais j'ai senti tout de même une pointe de culpabilité alors que bon hein, il l'a bien cherché le Rochester ! 

- Un petit mot sur Rochester ? t’a-t-il plu ?
J'aimais bien son côté bourru au départ mais après j'ai trouvé qu'il se laissait trop mener par Jane. Alors qu'on aurait pu penser qu'il était un homme à pouvoir tenir tête à un si petit bout de femme. 

- Y’a-t-il une scène qui t’a particulièrement marquée ?
Je retiendrais particulièrement la scène très cruelle où Jane est enfermée dans une pièce lorsqu'elle est encore enfant, quand Mme Reed l'y laisse alors qu'elle est visiblement très secouée par ce qu'elle a vu (ou cru imaginer). Et puis la scène où Jane et Edouard se déclare leur amour et où il lui demande de l'épouser.

- A quel type de lecteurs le conseillerais-tu ? Et pourquoi ?
Je dirais pas comme certains pourraient le faire qu'il faut absolument le lire parce que c'est un classique anglais et qu'il doit être lu. Je dirais plutôt que si vous aimez le style anglais, l'époque du 19ème, les histoires difficiles, ça pourrait vous plaire.

Editions Pocket 
Collection Classiques 
736 pages

CDP Wild Reading Session 2 :
- Darcy's Diaries chez Aily sous la couette
- Soulless chez Fée Bourbonnaise
- Le chien des Baskerville cher La Pile à lire d'Heclea