mercredi 2 juin 2010

Sans un mot de Harlan Coben

Jusqu'à quel point connaît-on vraiment son enfant ? Mike et Tia ne cessent de se poser la question : leur fils Adam, seize ans, a changé. Réfugié dans sa chambre, il ne quitte plus son ordinateur. Malgré leurs réticences, Mike et Tia se décident à installer un logiciel de contrôle. Un jour, un e-mail inquiétant. Et Adam disparaît. Sans un mot... C'est alors que tout bascule. Sur un rythme d'enfer, Harlan Coben nous entraîne dans un thriller plus électrisant que jamais. Pièges du web, délinquance virtuelle, tueur psychopathe, le maître de nos nuits blanches se joue de nos angoisses avec une délectation machiavélique.

Lorsque je commence la lecture d'un Coben, je ne doute pas un instant de passer un bon moment. Cette fois ci n'a pas dérogé à la règle, ne pouvant que difficilement décrocher de l'histoire, les pages ont défilés à une vitesse folle.

L'histoire se décompose en deux parties, se déroulant parallèlement, sans aucun lien apparent. D'un côté des parents qui s'inquiète pour leur fils et qui le mettent sous étroite surveillance jusqu'à ce que le garçon, Adam, s'enfuit sans raison. Ils vont tout mettre en œuvre pour le retrouver, remettre en question leur méthode d'éducation ( l'ont ils trop surveillé ? L'ont ils étouffé ? Qu'on t ils fait de travers ?). De l'autre, des jeunes femmes qui se font enlever par un drôle de couple, pour une raison qui nous échappe encore au début du livre.

Les personnages sont très bien décrit, ni trop ni trop peu. Comme Myke, le père d'Adam, qui est chirurgien, fan de Hockey, qui donne une impression de sécurité avec son fort tempérament et sa volonté de protéger sa famille à tout pris. Ou bien Tia, la maman, a l'air un peu perdu de voir son fils s'éloigner d'elle, mais elle prends les choses en main pour tenter de le comprendre. Il y a aussi Jill, la petite sœur, dont on pense le rôle des plus secondaire et qui se révélera être un élément clé dans le dénouement. Maligne et intrépide, elle est attachante et j'ai adoré son personnage.

Il n'y a que les personnages des « kidnappeurs » qui restent peut être un peu trop flou, on ne sait pas grand chose sur eux ni sur leur motivations bien que quelques zones d'ombres s'éclairent par la suite. Mais pas suffisamment d'après moi.

J'aime beaucoup le style de Harlan Coben, toujours à mêler technologie dernier cri et histoire improbable. L'histoire se déroule sur un temps très court, ce qui rythme le récit. Je ne me suis pas ennuyée une seconde, avide de savoir ce qu'allait devenir le jeune garçon, Adam, de connaître les raisons de sa fuite. Mon intérêt était un peu moindre pour la deuxième histoire mais il fut relancer lorsque j'ai commencé à faire des parallèles entre les deux affaires.

En somme, un vrai coup de coeur pour ce livre qui me rappelle pourquoi, de temps en temps, il est bon de se plonger dans un policier !

8 commentaires:

Angélita a dit…

Tout à fait d'accord avec toi.
Le parallèle entre les deux affaires arrivent à très bien se faire.
Avec Coben je ne m'ennuie pratiquement jamais

Frankie a dit…

Il faudrait que je me remette à lire des Coben ! J'ai arrêté il y a des années (quand je suis passée à la bit-lit ! ;)) et pourtant c'était une lecture divertissante à chaque fois !

Nelfe a dit…

Je viens juste de le rajouter dans ma LAL après avoir lu le livraddict mag ^^
Ta critique en plus ça rajoute une couche!
J'ai très envie de le lire.

Cath a dit…

Je l'ai dans ma PAL. A lire prochainement aussi...

Alex a dit…

Je connais pas du tout cet auteur n'étant pas un inconditionnel des polars mais j'ai beaucoup entendu parler de lui. Tu me conseillerais celui-ci ou un autre pour commencer?^^

MyaRosa a dit…

J'ai beaucoup aimé aussi.

100choses a dit…

Il a rejoint ma LAL à la lecture du mag'. Avec cette "piqûre de rappel", je ne suis pas prête de l'oublier!

Mallou a dit…

@Lexou : celui ci est très bien pour commencer :)
Sinon je peux te conseiller "Ne le dis à personne" que j'ai beaucoup aimé aussi, "Disparu à jamais" également.

J'aime moins sa série avec Myron Bolitar par contre.