Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme le plus grand des maux. Un monde où tous les adultes de 18 ans subissent une opération du cerveau pour en être guéris. A quelques mois de subir à son tour « la Procédure », Lena fait une rencontre inattendue… Peu à peu elle découvre l’amour et comprend, comme sa mère avant elle, qu’il n’y a pas de plus grande liberté que laisser parler ses sentiments. Même si cela implique de quitter ses certitudes…
« Ils prétendent qu’en guérissant de l’amour nous serons heureux et à l’abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout a changé. Maintenant, je préférerais être contaminée par l’amour ne serait-ce qu’une seconde plutôt que vivre un siècle étouffée par ce mensonge. »
Au début de ce livre, je n'étais pas tout à fait convaincue. Alors que je voyais des éloges fleurir sur les divers blogs, j'en étais à me demander ce qui plaisait tant. Car je dois l'avouer, dans les premiers chapitres, l'héroine m'agaçait fortement. Comment pouvait on vivre dans un monde sans amour, avoir même envie de se débarrasser de cela ! Et tout cela sans broncher, sans se poser plus de questions que si on allait se faire arracher une dent.
Et puis, les choses ont commencées à changer, l'histoire qui se profilait n'allait finalement peut être pas être ce que je pensais. L’apparition d'un personnage apporte un peu de piment à tout cela et à partir de là, j'ai trouvé un peu plus d'intérêt au livre. Intérêt renforcé au fur et à mesure que je tournais les pages jusqu'à la fin où l'on est totalement scotché. Les évènements défilent à une vitesse folle, on est pris dans l'action jusqu'à la dernière page où l'on se dit "non ! ça peut pas finir comme ça !". Et bien si.
Je voyais Lena comme une jeune fille trop sage, sans saveur, qui prenait seulement vie lorsqu'elle était en présence de sa meilleure amie Hana. Élevée sans aucun amour venant de sa tante et dans la croyance que l'amour a tué sa mère, elle attends avec impatience l'opération qui la sauvera de ce mal. D'abord assez effacée et respectant bêtement les règles en vigueur dans son monde, elle va petit à petit ouvrir les yeux sur la réalité et l'importance des sentiments qui donnent sa saveur à la vie.
En bref, après un début un peu fade, la suite se révèle pleine de surprise et de rebondissement. On passe de très bons moments en compagnie de Léna, Alex et Hana. Un livre qui démarre doucement et qui finit en apothéose !
Merci aux Editions Hachette Jeunesse pour cette lecture !
Vous pourrez trouver un extrait sur le site de Lecture-Academy.
Editions Hachette Jeunesse
Collection Black Moon
452 pages
7 commentaires:
Ah ben tu vois, moi Lena ne m'a pas du tout énervée au début. Faut se mettre dans l'idée que son monde est totalement formaté dans la dictature "sans amour", et du coup elle ne peut pas avoir de raison de se révolter sans élément déclencheur.
J'adore cette nouvelle vague de romans "dystopiques", dont Delirium fait partie. Et j'ai vraiment beaucoup aimé ce roman-ci, moi qui ne suis d'habitude pas très attirée par la collection "Black Moon" :)
Vivement la suite!
il me tente mais j'espère effectivement ne pas me perdre dans les longueurs du début...
Bon bin un livre qu'il faudra que je lise absolument. Ma curiosité me perdra. Avec tout les avis positifs de toute façon on ne peut que craquer.
Je trouve le concept du roman est très intéressant. C'est un livre que je lirais sûrement.
Merci pour la découverte.
J'ai beaucoup aimé Before I fall, du même auteur. Du coup, je suis bien tentée par celui-là. Mais je le lirai probablement en anglais. J'ai du mal avec la jeunesse en traduction, aussi bonne la traduction soit-elle!
Je rejoins Lalou sur l'absence de révolte de LEna au début de l'histoire...
J'aime les "dystopies" :D
Un très beau roman, très fort et évocateur. J'ai adoré, c'est sans conteste coup de coeur!
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