jeudi 26 janvier 2012

CDP Wild Reading #4 : Riley Jenson, tome 1 : Pleine Lune de Keri Arthur

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Riley Jenson est une créature rare : un hybride de vampire et de loup-garou. Avec son frère Rhoan, elle travaille à Melbourne pour une organisation chargée de faire respecter la loi parmi les êtres surnaturels et de protéger les humains. Si Rhoan est un gardien enthousiaste - autrement dit un assassin -, sa soeur, elle, se contente d'un poste administratif... jusqu'à ce que Rhoan disparaisse lors d'une mission. Ça ne pouvait pas tomber plus mal : plus loup-garou que vampire, Riley est extrêmement lunatique et, la semaine avant la pleine lune, son besoin de s'accoupler devient irrépressible. Certes, elle a deux partenaires toujours prêts à la satisfaire, mais elle va devoir maîtriser ses pulsions si elle veut retrouver son frère ! 

 Voici une nouvelle session du rendez-vous des CDP avec cette fois-ci un super thème : A baffer. Le but étant de choisir dans la pal des copines un livre avec une héroine absolument impossible, insupportable, incontrolable bref in-quelque chose. Les CDP ont été so generous et on choisit dans la mienne le premier (et seul et unique se trouvant dedans fort heureusement) tome de Riley Jenson de Keri Arthur. 

 Spoiler Alert : intense (comme les orgasmes de Riley) 
 Certains propos pourraient choquer les plus sensibles ... 

 L’héroïne a vraiment une sexualité très intense, as-tu l’habitude de lire ce genre de romans ? 
 Oh oui bien sure, j'ai tout un tas de livres plus porno les uns que les autres qui attendent sagement en dessous de mon lit. Pour pas que les enfants tombent dessus. Ah ah vous y avez cru hein, non en fait j'ai rarement lu un livre où l'héroine se faisait aussi souvent empaler. Et je dois dire que j'ai pas franchement apprécié, parce qu'à force ça en devient lassant. Oh elle s'empale, oh elle joui, oh elle s'empale, oh elle ... oui vous voyez le genre. Ou alors elle se retient. Oui des fois elle arrive à mettre les priorités prioritaires (ah ah). Comme quand elle doit sauver son frère. Elle se ferait bien le petit vampire dans sa ferrari, mais d'abord elle sauve son frère quand même hein faut pas déconner. 

 En dehors de leur libido, quelque chose t’a-t-il marqué chez les personnages ? T’ont-ils paru sympathiques ? 
 Alors qu'est-ce qui m'a marqué chez Riley. Euhhh elle hésite pas à se lancer dans la bagarre en talon aiguille, moins elle porte de vêtements mieux elle se porte, elle écarte plutôt facilement les jambes (normal chez une louve apparemment)(j'aurais plutôt dit chienne m'enfin bon ...), elle a deux amants réguliers mais n'a rien contre un coup d'un soir, les vampires s'est pas sont truc mais bon vraiment celui là, elle pouvait pas faire autrement ... Oui je crois que je vais m'arrêter là. Non pas que je ne veux pas vous parler d'autre chose, son caractère ou quoi, c'est juste que comme elle ne pense qu'au sexe ben je me suis focalisée que sur ça. Y a bien d'autres personnages, des mâles évidemment, mais bon franchement, j'y ai pas fait gaffe parce que 1/ j'avais pas envie de m'y intéresser 2/ j'ai lu beaucoup en diagonale alors ... 

 Qu’as-tu pensé de l’histoire qu’il y a derrière tout ça ? Est-ce que cela est un minimum crédible ? 
 Ah y avait une histoire ? Non ben ça aurait pu être sympathique, un genre de trafic d'hybrides vampire/loup-garou entre autre chose, trouver qui se cacher derrière tout ça ect. Crédible pas vraiment. On a pas le temps de s’intéresser à l'histoire de fond puisqu'entre temps soit Riley se fait sauter, soit elle se fait kidnapper, soit elle est dans les vapes. Bref, elle voulait en venir où l'auteur déjà ? 

 Qu’est ce qui t’a le plus plu dans ce livre ? Quand je l'ai terminé. 

 Et le moins ? Quand je l'ai commencé. 

 L’héroïne et son frère sont des hybrides, qu’as-tu pensé de ce mélange? Le préfères-tu à des créatures plus “classique” ? 
 Non sincèrement je préfère un bon vrai vampire et un bon vrai loup-garou. J'ai pas vraiment vu d’intérêt à ces hybrides, à par que ça sert juste à l'auteur d'histoire de fond. En fait Riley, elle est à fond loup-garou et tout, mais elle profite de quelques sens exacerbés de vampires. Et puis d'un coup, comme ça, paf, une soif de sang. Mais alors le truc de fou quoi. On peut même pas la détacher (oui parce qu'elle s'était encore fait kidnapper ...) alors Quinn (The Vampire du livre) ben il se dévoue, preux chevalier de son état, il se fout à poil et dégaine son épée et en même temps il fait boire Riley à son bras. Et baam ! Big extase pour tout le monde. Et oui ça se passe comme ça chez Macdonald avec Riley Jenson. 

 Un MP qui vaut le détour dans ce livre ? 
 Non j'ai arrêté de chercher quand je me suis rendue compte que tous les vampires puaient énormément (bon ok sauf Quinn)(mais il m'a pas plu pour autant) et les loups garou fourrait leurs queues dans tout ce qui bougent. 

 Si tu pouvais parler à l’héroïne que lui dirais-tu ? Serre les cuisses cocotte. 

 Penses-tu lire la suite de cette série ? Pardon ? Qui me parle ? 

 Un petit extrait pour celles qui n’ont pas eu le plaisir de lire cette oeuvre ? 
"Je me cambrais et gémis à mon tour, savourant la manière dont il me remplissait parfaitement, mieux que Talon ne l'avait jamais fait. C'était comme si j'avais trouvé la bonne pièce d'un puzzle, la seule susceptible de combler l'espace qui était mien." Y en avait une autre trop géniale où ils faisaient l'amour de manière très géométrique mais j'ai perdu la page. Dommage hein. Ou pas. 

 Conseillerais-tu cette lecture à un(e) ami(e) ? et à un(e) ennemi(e) ? Pourquoi ? 
 A une amie ? Non parce que faut pas déconner. Et à une ennemie non plus, parce que connaissant certain(e)s, ça pourrait leur plaire. 

 Editions Milady 
 415 pages (de trop) 

 Retrouvez les sessions des CDP par là. Et on a rendez-vous le 10 Février chez Choukette avec Frisson.

vendredi 20 janvier 2012

Damnés, tome 3 : Passion de Lauren Kate

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Bien avant qu'ils se soient rencontrés à Sword & Cross, avant même qu'ils aient à lutter contre les Bannis, Luce et Daniel avaient déjà vécu mille vies. C'est pourquoi Luce, cherchant désespérément à trouver comment déjouer la malédiction qui condamne son amour, doit à tout prix revisiter ses différentes réincarnations. Et lorsqu'elle plonge à l'aveugle dans un Annonciateur, elle n'a aucune idée d'où cela la conduira. Sa seule certitude est qu'elle doit le faire. La jeune fille part donc sur les traces de ses vies passées, traversant cinq mille ans d’histoire et autant de lieux différents, afin de comprendre ce qui préside à son destin. Au fil de ses pérégrinations, elle parvient à recueillir des éléments qui pourraient enfin l'aider à modifier le cours de sa vie. Mais Daniel la poursuit et l'empêche à chaque fois de réécrire son histoire. Combien de fois devra-t-elle mourir sans mettre cette passion à l'épreuve ? Lancé dans une course-poursuite flamboyante et romantique, le couple réussira-t-il à trouver dans le passé les clés qui lui permettront de modifier son avenir ?


Pouah pouah pouah. Ou comment partir à trois pour une LC et n’arriver qu’à deux (non, je ne dénoncerais pas la splitteuse). Et encore, laborieusement et fatiguées, avec un immense soupir de satisfaction. D’en être venue à bout. Fatiguée de tant de vide en plus de 300 pages. Vide émotionnelle (dans une histoire d’amour, c’est ballot)(it’s just my point of view, je tiens à préciser) où l’on se rends compte qu’il est possible d’écrire beaucoup (et plutôt bien, pas de reproche à ce niveau là) pour au final, ne pas dire grand-chose (phénomène qui touche tout le monde)(non je ne citerais personne)(je m’inclus dans le lot hein).

Le principal reproche que je ferais donc à ce troisième tome, à défaut de dire qu’il ne sert à rien (ah ben si je l’ai dit), est que l’on part gaiement (ou pas) aux cotés de Luce afin de découvrir (enfin) de quoi retourne cette malédiction qui l’a frappe et l’a tue à chaque réincarnation, et au final, à chaque chapitre on en apprend que très peu (voir keutchi).

On tombe (à pieds joints)(comme Luce dans les annonciateurs)(pour savoir ce que c’est, il vous faudra lire le livre)(mouahaha) dans une boucle sans fin où Luce découvre ses incarnations antérieurs aidée d’un petit diablotin (ah ah)(private joke avec moi-même). Et à pars voir défiler des « vieilles » versions de Luce et des époques différentes (et une garde-robe adaptée) les éléments fournis pour tenter de résoudre ce gros vilain mystère ne sont pas à la hauteur de ce que j’attendais et surtout (pour ma part) me sont restés plutôt obscur (en clair j’ai rien pigé).

Le récit est ponctué d’apparitions de Daniel (son namoureux) qui s’est lancé à la poursuite de Luce dans son voyage dans le temps et qui, pas de bol, arrive toujours trop tard (Catch me if you can version ange déchu). Pour le coup, lui, il m’a sérieusement agacé à trainer son âme en peine, son amour maudit, comme un boulet. Le pire c’est quand on comprend que lui il sait très bien d’où ça vient en plus.

Les personnages secondaires font parfois quelques petits up dans le récit, nous permettant de faire une pause dans le petit jeu d’attrape souris de Daniel et Luce. Des interventions qui sont aussi censées nous permettre de comprendre, mais là encore, ce fut sans moi.

Un petit point positif tout de même (je ne suis pas totalement une biatch hein), j’ai trouvé que ce tome était nettement moins mièvre que le premier. Mais c’est peut-être parce que j’étais tellement concentrée à essayer de comprendre que je n’y ai pas fait attention. Et puis, soyons fou, on reconnaitra à Lauren Kate d’avoir une jolie écriture agréable (même si pas très facile à déchiffrer).

Il faut tout de même avouer une chose, si je n’ai absolument pas apprécié ma lecture c’est peut-être parce que a/ je suis trop vieille pour ça b/ les histoires d’amour me sortent un peu par tous les pores en ce moment c/ j’avais déjà un énorme a priori à la base. Alors comme je suis sympa (si si), je vous mets quelques liens (durement trouvés) un peu plus positifs (Mabiblio, Hérisson08, Twilight-teamsuisse) qui vous donnerons peut être envie de découvrir/continuer cette saga. Pour ma part, le quatrième tome sera sans moi (ah ben oui parce qu’en plus ce n’est même pas fini !).

Pour découvrir l’avis de Dup, l’autre âme courageuse qui est venue à bout de Passion, c’est par là.

Editions Bayard
Collection Jeunesse
384 pages de voyages dans le temps

mercredi 18 janvier 2012

Le Dernier Hiver de Jean Luc Marcastel

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2 035, 31º C en-dessous de 0. Depuis des années, le Crépuscule baigne Aurillac dans un ciel de sang. L'Hiver s'est installé, un hiver éternel qui dévore les terres et fige l'océan dans la banquise. La Malesève, cette armée de pins monstrueux, a mis à genoux la civilisation. Alors, devant la fin d'un monde, que reste-t-il d'autre que l'amour ? L'amour qui va pousser Johan à braver le froid et les pins pour retrouver sa bien-aimée, l'amour qui va pousser son frère, Théo, à lui ouvrir la voie, l'amour toujours qui incitera Khalid et la jolie Fanie à tout laisser derrière eux pour les suivre. L'amour est-il assez fort pour triompher de la Malesève et de ce qu'elle a fait des hommes ?


Alert spoiler : Important.

Cinq jeunes femmes dans le vent qui décident après un achat groupé (ou presque)(ben oui y en a toujours une qui fait pas comme tout le monde)(guess who) au Salon du Livre de Montreuil de s’organiser une petite lecture commune (avec les mails et tout et tout hein pas juste chacune lit dans son coin et on se link pour monter à wikio). Un livre qui réunit à priori tous les ingrédients qu’elles aiment pour leur faire passer un bon moment.  Le verdict ? Mitigé pour la plupart (ben oui y en a toujours une qui fait pas comme tout le monde again)(not me this time).

On part pourtant dès le début dans un univers qui me plait, sombre, angoissant, avec un bon gros changement dans la vie que l’on connait et qui nous amène sur un récit post-apo. Jean-Luc Marcastel pose remarquablement bien cette atmosphère, on se sent rapidement aussi oppressé que les personnages par ce mal, la Malesève, qui gagne peu à peu du terrain sur toute la planète, dévorant (ou transformant) au passage toutes formes de vies. Il y a beaucoup de questions qui se posent autour de ce mal, mais on espère avoir les réponses au fur et à mesure de notre lecture.

C'est là que le bât blesse puisque, petit à petit, le récit va se concentrer sur tout autre chose que la Malesève, même si celle-ci garde son ombre menaçante au dessus de nos héros et que lors du périple qu'ils entreprendront, elle sera source de problème. Mais après une grosse première partie, elle passe totalement en second plan pour mettre en avant une tout autre menace. Et c'est cette partie qui m'a déçue car ce n'était pas ce que j'attendais de ce roman. Pourtant j'aurais dû m'y attendre puisqu'il est bien marqué sur la couverture "Un cri d'amour  qui dépasse les ténèbres". Seulement moi les cris d'amour dans ce genre, ça me laisse plutôt de marbre.

Les personnages sont à la fois la force et la faiblesse de ce roman. Ils ont tous un caractère bien différent et se complètent très bien. De Johan qui semble avoir développé une double personnalité qui lui permet d'aborder les moments difficiles de manière totalement détaché à Théo, son grand frère, qui a la tête sur les épaules et un grand coeur, avec un côté torturé qui nous donne envie d'en savoir plus sur lui. Khalid semble être la voix de la sagesse avec les expressions de son grand-père adaptées à chaque situation et Fannie la petite boule d'énergie impulsive qui permettra quelques rebondissements. On sent tout de suite que de ces quatre là, un ne reviendra pas, mais jusqu'au bout on se pose la question de qui. 

La fin m'a laissé déçue et de marbre. J'ai trouvé le sacrifice fait inutile et les déclarations d'amours et les revirements de coeur en trop par rapport à la gravité de leur situation. Ce n'était parfois pas assez subtil selon moi, limite superficiel. Et je n'ai pas adhéré à la morale de l'histoire, un peu facile et un peu bateau. Et avouons-le, je ne lis pas un livre pour qu'on me rappelle qu'il faut être amour et partage (big up aux coupines), ça je le sais déjà (vous me direz, je ne suis pas non plus la cible de base de ce livre donc bon ...). Et c'est vraiment dommage que la raison "d'être" de la Malesève n'est pas été plus abordé et que l'intrigue ne se soit pas concentré la-dessus.

Une mention spécial à la plume de l'auteur tout de même, que je trouve vraiment très agréable et bien soutenue, dans le sens où le vocabulaire est recherché et les tournures de phrases parfois complexes. Cela amène une densité supplémentaire à l'atmosphère du livre et j'apprécie de trouver cela dans un roman à la base destiné aux ados et jeunes adultes. De plus on a un bon rythme dans le récit, mêlant des attaques de créatures plutôt effrayantes et des rencontres plus ou moins bonnes. 

Retrouvez les avis des CDP sur leurs blogs respectifs : Heclea, Choukette, Fée Bourbonnaise et Aily (lien à venir).

Edition Hachette
Collection Black Moon 
450 pages

samedi 14 janvier 2012

Blog-Pong Littéraire #16 Interface de M.T Anderson

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«Le plus génial avec l'interface c'est qu'elle sait toujours exactement de quoi on a envie - parfois même avant qu'on le sache soi-même.» Comme celle de tout être humain, la vie de Titus est en permanence conditionnée par son interface, un émetteur implanté dans son cerveau dès sa naissance. Jusqu'au jour où il rencontre Violet, incroyablement belle mais surtout étonnamment libre. Capable de penser par elle-même, elle veut résister à ce pouvoir qui contrôle les agissements et les désirs des hommes. Mais bientôt l'interface de Violet se dérègle... Titus va affronter une vérité à laquelle rien ne l'a préparé...

Nouvelle année mais ma cocotte des bois fleuris Heclea et moi-même continuons notre série de blog-pong. Ce mois-ci, ô comme c'est étrange, nous avons porté notre choix sur une dystopie, un roman d'anticipation jeunesse de M.T Anderson, Interface. Verdict ? 

 1.Nous voilà de nouveau réunies pour lire une dystopie, tu ne te lasses pas du genre ? 
 Non je ne me lasse pas du tout car la principale qualité d’une dystopie c’est que justement rien ne sera comme ailleurs. Un monde réinventé, une autre réalité, des contraintes différentes … Tout cela permet de garder un côté attrayant et donne une envie de découverte d’un autre monde.

 2.Tout au long du livre, les personnages, et donc le lecteur, sont submergés de publicité, est-ce que ça t'a dérangé ?
 J’étais un peu déstabilisée au début, le temps de comprendre ce que c’était et pourquoi ça débarquer en plein milieu du récit comme ça, sans prévenir. Mais on s’y fait et on y fait presque plus attention à la longue, je trouve que c’est un bon moyen utilisé pour permettre au lecteur de se rendre compte de ce que vit le personnage en permanence avec son interface et surtout de se dire que lui aussi doit s’y être habituer et ne presque plus y faire attention à force.

 3.Qu'as-tu pensé de l'univers présenté ? Y a-t-il des choses qui t'ont particulièrement surprise ? ou choquée ?
 Comme bien souvent dans une dystopie, il m’a fallu un petit temps d’adaptation à l’univers, le temps d’essayer de me représenter le monde dans lequel ils évoluent, parce qu’ici c’est quand même un peu space. J’ai eu une impression d’un monde sous verre, comme dans les petites boules souvenirs avec de la neige inside. Et à l’intérieur, plein d’autres petites bulles reliées entre elles par des tuyaux. Enfin pas simple quoi. Je ressors un peu frustrée (comme d’habitude de toute manière sur une dysto) de ne pas savoir comment le monde est devenu tel qu’il est là et surtout de ne pas avoir une vision plus large. Rien ne m’a vraiment surprise ou choquée, car dans ce genre là il faut s’attendre à tout et n’importe quoi, l’imaginaire n’a pas vraiment de limites. Peut être juste le truc des lésions que j’ai trouvé bien dégueux. Mais sinon, rien. 

 4.As-tu réussi à te projeter dans cette nouvelle Terre ? Penses-tu qu'il y ait un fond de vérité dans l'imaginaire développé par l'auteur ? 
 Comme dit précédemment, après un petit temps d’adaptation, il m’a était possible de me représenter cette Terre et d’imaginer le récit s’y dérouler. Même si mon idée est surement loin de ce que l’auteur à du penser à la base. Je crois que c’est une représentation de la vie future, quelque peu extrême tout de même, mais assez crédible toutefois. Lorsque l’on voit à quelle vitesse se développe les technologies de nos jours. J’ai vu récemment un article (ça fait classe hein)(dans science et avenir ou un truc comme ça je crois si ça intéresse) qui présentait un clavier de téléphone dématérialisé et projeté sur la main (en gros), donc hein on est peut-être pas si loin d’un implant qui nous permettrait de faire plein de chose juste en y pensant. Après j’espère juste que l’on ne partirait pas à la dérive comme dans le livre. On peut se dire à la fin de ce livre que l’auteur nous mets en garde contre cela d’ailleurs en partant dans un déclin de la société à cause de cette surconsommation qui nous guette déjà aujourd’hui. 

 5.Qu'as tu pensé de Titus et Violet ? De leurs passés ? De leur histoire ? Possible Spoiler 
 Il était intéressant de confronter les deux cas, celui d’un ado qui a vécu toute sa vie avec l’interface et celui d’une jeune fille qui ne l’a eu que tard et à qui cela engendre quelques problèmes. C’est surtout le passé de Violet qui est mis en avant, et même si c’est prévisible (parents un brin hostile à l’interface puis changeant d’avis pour permettre à leur fille de s’intégrer à la société) c’est bien amené et sert tout à fait l’histoire (puisque sans cela, elle n’aurait pas de problème d’interface). J’étais un peu scandalisé de la réaction de Titus face au problème de Violet, mais sur la fin j’ai pu comprendre son point de vue et me réconcilier avec lui. Dommage qu’ils aient perdues tant de temps l’un sans l’autre, en restant juste amis je suis sure que Violet aurait décliné « plus confortablement ». 

 6.Les amis de Titus semblent superficiels, les as-tu apprécié ? Et compris ? 
 Superficiels je ne sais pas. Ils sont surtout tel que l’interface les a modelé je crois. Avide de nouveauté, de découverte, de dépassement de limite et très porté sur l’apparence et le besoin de se conformer au dernière mode. Le fait qu’ils n’ont qu’à penser pour se parler limite très certainement la sociabilité et du coup il est vrai qu’aux yeux d’une personne comme Violet, ils paraissent superficiels. Mais qui sait, ils partagent peut être de très grandes conversations philosophiques avec leurs amis. Il est difficile de les comprendre vraiment car l’on a qu’un rapide aperçu du caractère de chacun, l’histoire se focalisant surtout sur Titus et Violet. Mais je dirais qu’ils sont juste comme des ados de notre temps, très con en bande, avec un bon fond si l’on prend le temps de creuser. 

 7.As-tu trouvé dans cette lecture ce que tu y attendais ? 
 Je n’avais pas vraiment d’attente sur cette lecture, si ce n’est me divertir en passant un bon moment, découvrir une nouvelle version de notre monde. Et la mission est pleinement réussie puisque j’en suis sortie contentée de ce que j’y avais lu. Et surtout toujours étonnée de voir dans quels « délires » peuvent parfois partir les auteurs de ce genre-là. C’est toujours innovant et déroutant. 

 8.Y a-t-il une des fonctionnalités de l'Interface dont tu aimerais disposer ? 
 Je crois que j’aimerais pouvoir écouter de la musique à longueur de temps sans me dire qu’il ne faut pas que je mette trop fort pour ne pas gêner le voisin, la possibilité d’acheter en une pensée est plutôt alléchante aussi mais surement une vraie ruine pour le compte bancaire et envoyer des messages à ses ami(e)s comme ça, en un clin d’œil est totalement tentante (surtout pour une grosse addict comme moi aux sms et autres mails). 

 9.Au final, as-tu aimé ? 
 Je n’irais pas crier au coup de cœur (vous savez tous ô combien il est difficile pour un livre d’entrer dans cette catégorie chez moi), mais j’ai passé un bon moment de lecture et je suis curieuse de voir si Anderson a d’autres livres à son actif.

Editions Gallimard
Collection Pôle Fiction (Best collection ever)
308 pages


Le mois prochain on revient dans un genre totalement différent, avec l'auteur qui m'a fait découvrir la fantasy, Robin Hobb et le premier tome de La cité des Anciens : Dragons et Serpents. Rendez vous le 16 Février !

vendredi 13 janvier 2012

News #3

4 commentaires

Voilà bien longtemps que je ne mettais pas inscrite à un challenge a/ parce que j'en voyais pas qui aurait pu me tenter b/ parce que je ne les finis jamais. Mais ce coup-ci je ne pouvais pas passer à côté étant donné que je l'organise avec mes coupines CDP (Heclea, Choukette, Fée bourbonnaise et Aily) via le petit forum privé que nous chérissons de nos coeurs de guimauve The Reading Corner.

En quoi consiste ce challenge ? Allez faire un tour sur la partie du forum qui y est consacrée, pour l'occasion nous ouvrons le challenge à tous.


Chez les coupines de Bookenstock, vous pouvez retrouver leur rendez-vous mensuel "Le mois de ..." avec pour le mois de Janvier l'auteur du Cas Jack Spark, Victor Dixen. Un échange qui se mène tambour battant puisque un troisième tome de l'interview a été ouvert. (tome 1, tome 2, tome 3).


Toujours chez Bookenstock, le mois de Février sera consacré à l'auteur Mathieu Gaborit. L'occasion, si vous êtes comme moi, de le découvrir. 

mardi 3 janvier 2012

Le premier mardi, c'est permis #1 : Un Noël sous la couette

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Il s’en passe des choses, le soir du réveillon : un jeune loup de la finance retrouve son amour de jeunesse dans un aéroport bloqué par la neige, un flic désenchanté se laisse séduite par sa délicieuse voisine de palier ; un obsédé du boulot finit par s’apercevoir que sa collègue a un cœur d’or et les plus belles jambes du monde… Autant de gens pour qui Noël rimait avec solitude et qui ont trouvé l’Amour au pied du sapin. 

 C’est poussée par la so chic maitresse de la perversion qu’est Stephie (si si à un moment donné, faut l’admettre hein)(et on sait que tu aimes répandre la bonne parole alors on ne t’en veux pas) et sa disciple Heclea (oui cocotte, c’est ta faute aussi) que j’ai succombé à l’irrépressible appel du Passion Intense. 

 Mais ô trahison totale ! Qu’est-ce qu’un Passion Intense avec seulement un demi-chapitre de Passion et 10 secondes d’intensité (bon ok il était très excité et très fatigué mais quand même !). Avouez que l’on peut hurler à l’imposture tout de même. Bon paraitrait que les recueils de nouvelles ce n’est pas ce qu’il se fait de mieux et qu’il faudrait juste que je passe à un roman tout entier pour être pleinement satisfaite,  je demande à voir. 

 J’admire tout de même toute la poésie et l’incroyable utilisation des synonymes, qui ont le remarquable atout d’enrichir mon vocabulaire de me faire rire. Sur les deux nouvelles que j’ai lu dans Noël sous la couette (oui deux sur six)(non je ne suis pas prude, j’ai juste un niveau de tolérance à la niaiserie très bas)(une haute tolérance au cul par contre mais ils ont oubliés d’en mettre alors bon ça me sert moins), j’ai pu retenir quelques passages, mais le mot du jour sera indubitablement : anfractuosité (y a pinçoter aussi mais ce sera pour une autre fois)(ou pas). 

 Anfractuosité, nf : cavité profonde irrégulière. Synonyme : trou. Voilà. Vous remarquez à présent aussi toute la poésie et la délicatesse qui repose dans ce doux mot n’est-ce pas. Vous allez me dire que sorti de son contexte, c’est facile de critiquer. Ok. Démonstration :
« Avec sa grande main, il lui engloba le mont-de-vénus. Elle avait la toison la plus fine et la plus soyeuse du monde quel coup de pot quand même de tomber sur celle-là hein. Que tu es douce ! s’exclama-t-il. Glissant son index dans les anfractuosités secrètes, il ajouta : Et chaude ! Et mouillée ! »
 So, je ne vous mentais pas, n’est-il pas ?

 En fait ma frustration principale réside dans le fait que tout cela est vraiment très mal amené. Les nanas sont limites pathétiquement coincées du cul, les mecs faussement choqués (quoi tu veux que je te saute ? oh non, moi preux chevalier je n’ai pas des pensées aussi impures ! Mais bon si tu insistes hein, baaam ! contre le mur), et le contexte très niais (allez, c’est noël, un petit coup comme cadeau, pas cher et ça détend). 

 Mais comme je suis têtue et curieuse, je n’abandonne pas. Non je vais inlassablement continuer ma quête du livre inavouable par excellence, tout cela pour la science évidemment. Et pour le rendez-vous so tendance et incontournable de la belle et sulfureuse Stephie. Of course. 

 Et comme la blogosphère est pleine (enfin pas tant que ça)(disons qu’il y a un noyau extrêmement précieux) de gens rempli d’abnégation et qui ne sont que amour et partage (spécial kassdédi), une lecture inavouable va se faire voyageuse avec du gode égyptien inside (oui oui avec un e). Can’t wait ! 

 Retrouvez le récapitulatif des billets les plus inavouables de la blogosphère chez Mille et une pages (oui j’aime faire la pub à tout va)(c’est sure Miss tu vas pêcho grâce à wikio après ça). 


Un Noël sous la couette 
Editions J’ai lu 
Collection Passion Intense 
6 nouvelles, 250 pages de bonheurs (ou pas)