Brillant homme d’affaires de San Francisco, Thomas Eckelton ouvre les yeux ce matin-là sur un véritable cauchemar : il est au cœur d’El Paraíso, le tentaculaire bidonville de Bogotá, une des villes les plus dangereuses du monde. Il n’a ni papiers d’identité ni argent. Il est seul, dans un univers ultraviolent. Comble de l’horreur, il découvre qu’il a changé de visage ! Pourquoi l’a-t-on abandonné dans la métropole de tous les dangers ? Comment revenir dans la société lorsqu’on a perdu son identité ? Comment lutter contre ceux qui, dans l’ombre, ont tout fait pour vous détruire ?
Après avoir écrit un article sur la collection Nuit Blanche de Plon dans le Livraddict Mag spécial Polar, je n'avais qu'une envie : découvrir tous les titres de celle ci. Après Surhumain de Thierry Brun, je me suis donc attelée avec impatience à Usurpé.
Comme pour Surhumain, je trouve déjà que rien que la couverture est attrayante. Rouge sang, on devine une empreinte de main en fond, cela donne tout de suite le ton du livre. Après avoir lu la quatrième de couverture, c'est confirmé : nous allons partir en quête de l'identité d'un homme dépossédé de tout, de son nom, de son statut, de ses ressources, de sa vie.
Dès les premières pages, on est dedans. Difficile de le lâcher, ce qui arrive à cet homme est tellement incroyable que l'on n'a de cesse de savoir ce qu'il va lui arriver de plus et comment il va réussir à s'en sortir. Au début, j'ai eu du mal à apprécier le personnage de Thomas (notre homme dépossédé). Je le trouvais trop sure de lui, je n'aimais pas ce que pouvait en dire ses proches, l'homme qu'il était devenu suite à sa réussite ne me plaisait pas du tout. Et puis peu à peu, on le voit faire un cheminement inverse, se rendre compte que la réussite qu'il a toujours souhaité n'est peut être pas ce qu'il pouvait lui arriver de mieux, que certains de ses choix n'étaient pas forcément des plus avisés, que ce n'est pas forcément ceux qui ont le plus de moyen qui vous aident dans les moments difficiles.
L'alternance des points de vue au fil des chapitres permet de donner un bon rythme à la lecture et puis de ne pas s'ennuyer avec la quête de Thomas. De l'autre côté nous avons l'équipe du FBI qui se charge de mener l'enquête sur la disparition de Thomas et surtout de le retrouver. Nous assistons à un chassé croisé entre les deux enquêtes (Thomas menant celle de savoir qui a donner l'ordre de lui faire ça), chacun dénichant un bout du puzzle. Il faudra attendre leur réunification pour voir les fils se démêler et enfin comprendre le fin mot de l'histoire.
J'ai apprécié le fait que l'auteur se donne la peine de donner à chaque membre de l'équipe du FBI un passé, une identité qui permet de mieux les connaître, de mieux comprendre leurs réactions, je regrette juste qu'on est pas le temps de s'attacher vraiment à eux puisque l'on passe finalement peu de temps avec chacuns. Une équipe avec des tempéraments fort différents mais des capacités telles qu'ils se complètent et avancent grâce au travail de chacun.
Sans même un crime de sang, Laurent Terry nous livre ici un policier bien tourné, qui tient en haleine, avec pour trame de fond une OPA hostile qui nous montre ce que certains sont près à faire pour arriver à leur fin. Après deux lectures captivantes au sein de la collection Nuit Blanche, je ne peux qu'avoir hâte de découvrir les autres titres, et ça tombe bien puisque Potens d'Ingrid Desjours est aussi dans ma PAL.
Un grand merci à Emmanuelle et aux Editions Plon pour ce partenariat ainsi qu'à Livraddict.
3 commentaires:
Je ne connais ni l'auteur ni la maison d'édition. Je le note
Je suis content qu'il t'ait plu, je le lis bientôt et cela semble encourageant.
Un thriller efficace qui donne envie de suivre l'auteur!
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