vendredi 6 février 2009

Les déferlantes de Claudie Gallay

J'ai été quelque peu rebutée au départ par la taille du livre, parce que ce n'est pas mon style de lecture ordinairement et que du coup j'avais un peu peur de pas arriver jusque la fin.
Que nenni !!! J'ai été littéralement envoûtée par ce livre ! L'histoire est excellente et est telle que l'on a envie de lire et lire encore jusqu'à la fin.
L'auteur fait une très bonne description de la Hague, la houle, les tempêtes, les bateaux, j'ai pu m'imaginer ce petit coin de mer comme si j'y étais. Alors que je n'y ai jamais mis les pieds. La force des descriptions est importante dans le livre, tout se passe par le ressenti, par les émotions.
Les personnages sont attachants, Lambert mystérieux, Max un peu simple (mais j'ai adoré la forme de langage que lui a donné l'auteur !), Raphaël le sculpteur ...
La référence n'est peut être pas des meilleurs mais j'ai eu un peu l'impression de revivre les émotions vécues en lisant "Ensemble c'est tout" de Gavalda. Les personnages sont aussi forts dans les deux livres et j'ai eu bien du mal à les quitter à chaque fois. Grrr ! pas facile à décrire ce que j'ai ressenti à la lecture de ce livre.
Je crois que ce qui nous permet d'être totalement dans l'univers de l'auteur, c'est que nous suivons l'histoire selon le point de vue de la narratrice. Narratrice qui nous reste inconnue tout le long du livre et dont on apprend bien peu finalement.
En tout cas j'ai beaucoup aimé, il était en tant que coup de coeur à la bibliothèque et je le mettrais dans les miens aussi !
Je suis heureuse d'avoir pu découvrir ce livre grâce au Club de lecture du Forum des FAF sans qui je n'aurais jamais été le prendre sur l'étagère.

La Hague... Ici on dit que le vent est parfois tellement fort qu'il arrache les ailes des papillons. Sur ce bout du monde en pointe du Cotentin vit une poignée d'hommes. C'est sur cette terre âpre que la narratrice est venue se réfugier depuis l'automne. Employée par le Centre ornithologique, elle arpente les landes, observe les falaises et leurs oiseaux migrateurs. La première fois qu'elle voit Lambert, c'est un jour de grande tempête. Sur la plage dévastée, la vieille Nan, que tout le monde craint et dit à moitié folle, croit reconnaître en lui le visage d'un certain Michel. D'autres, au village, ont pour lui des regards étranges. Comme Lili, au comptoir de son bar, ou son père, l'ancien gardien de phare. Une photo disparaît, de vieux jouets réapparaissent. L'histoire de Lambert intrigue la narratrice et l'homme l'attire. En veut-il à la mer ou bien aux hommes ? Dans les lamentations obsédantes du vent, chacun semble avoir quelque chose à taire.

6 commentaires:

Melcouettes a dit…

J'ai failli l'acheter à ma mère ou le prendre pour moi mais j'ai pas craqué.
Il fait parti de ma LAL ;-).

Anonyme a dit…

Je l'ai lu cet été (quand j'avais plus de temps pour lire) : un de mes coups de cœur 2008. :)

(Première fois que je tombe sur ce blog : j'aime beaucoup ses couleurs. Hop, dans mes favoris.)

Anonyme a dit…

Sans ta chronique, je serai passée tranquillement à côté de ce livre même si le titre et le phare de la couverture m'interpellent. Le vent... je connais bien. Ici en Provence, il souffle en ce moment le mistral. Parfait pour sêcher le linge ^^. J'ai un faible pour les descriptions portant sur les éléments déchaînés surtout quand je suis bien au chaud !

Lyvie a dit…

moi aussi j'ai eu un peu peur au début, et puis, j'ai été emportée. Un beau souvenir de lecture...

Levraoueg a dit…

J'ai aussi été impressionnée par son volume, alors que tout à l'heure je regardais dans une librairie tous les livres sélectionnés par le Télégramme. Ton billet confirme mon envie de le lire. Sinon j'ai l'impression de découvrir ton blog aujourd'hui et je trouve la présentation en cahier à spirale vraiment originale !

Le Journal de Chrys a dit…

J'ai beaucoup aimé également.