lundi 23 juillet 2012

Le cas Jack Spark, tome 4 : Printemps humain de Victor Dixen

Tous les contes de fées ont une fin ... Voilà un siècle que le Président-Mentor Jack Spark règne sur Concordiapolis, mégalopole utopique où les hommes coexistent avec les créatures fantastiques. Mais aujourd'hui, cet équilibre fragile est sur le point de se briser. D'un côté, 1% de privilégiés : les Fés immortels. De l'autre côté, 99% d exploités : les humains surendettés. Insurgez-vous et rejoignez les rangs du Printemps humain !

Alerte spoiler : maximum

Printemps humain est un livre que j'attendais avec impatience, venant clôturer une série que j'ai beaucoup aimé suivre ces deux dernières années. J'avais accroché dès le premier tome et l'auteur a su se renouveler et donner aux lecteurs de quoi redécouvrir l'univers de Jack Spark à chaque nouvel opus avec un Automne traqué qui va au fond des choses et un Hiver nucléaire qui nous plonge dans une histoire plus sombre que jamais.



Printemps humain déstabilise le lecteur en déplaçant l'histoire une centaine d'années après l'Hiver nucléaire , dans une société totalement recréée et remodelée. On y apprend comment les fées et les humains ont négocié leur cohabitation sur terre. Cohabitation réussie ? On découvre bien vite que l'une des deux espèces a pris le dessus et que la colère gronde et monte chez l'autre. De plus les personnages ont changés, personnellement je m'attendais à retrouver la petite bande que l'on suit depuis le début, mais il faut bien se rendre à l'évidence que cent ans après, cela aurait été difficile. Toutefois on les sent toujours présents par quelques références, des noms qui reviennent, des liens que l'on fait.

On retrouve cependant les mêmes ingrédients qui ont le fait le succès de la saga, le complot à démanteler, les vilains fées à faire tomber, le couple improbable, les amis qui font la force. Un savant mélange qui a fait ses preuves par le passé et dans lequel je ne déplorerais qu'une chose : l'absence de Jack Spark. Lui qui est tout de même l’icône emblématique de cette série, qui est partout dans le livre sans faire une apparition. Un peu dommage mais les derniers chapitres nous en diront plus sur le pourquoi de cette absence.

En bref, l'écriture et le style de Victor Dixen font à nouveau leurs preuves dans cet ultime tome qui clôt la saga et les personnages ainsi que les divers rebondissements nous entraînent et nous scotchent dans l'histoire jusqu'au point final sans que l'on voit les pages se tourner.

Les avis de Phooka, Belledenuit et Amethyst.
Le mois de Victor Dixen chez Bookenstock. 

Editions Jean Claude Gawsewitch
400 pages

2 commentaires:

Frankie a dit…

Il faut que je me l'achète mais ce n'est pas un livre qu'on trouve facilement en faisant ses courses ! :/

circuits maroc a dit…

super ... j'ai trop aime l'article.